Dans un monde où l’urbanisation croissante et les changements climatiques posent de nouveaux défis, la gestion des eaux pluviales devient une priorité absolue pour nos sociétés. Chaque année, les inondations urbaines et les rejets polluants dans nos cours d’eau mettent en évidence les limites des infrastructures existantes de nos réseaux d’assainissement, soulignant ainsi l’importance cruciale d’approches innovantes en matière de gestion des eaux.
Ces événements, souvent exacerbés par l’intensification des précipitations et la densification urbaine, ont un impact environnemental significatif, affectant non seulement les écosystèmes aquatiques, mais également la qualité de vie des communautés. Face à ces enjeux, il est impératif d’adopter des solutions durables et efficaces pour prévenir les inondations et protéger nos ressources en eau.
Les débordements et rejets polluants font, depuis la mise en place de l’arrêté du 21 juillet 2015, l’objet d’une attention particulière des services de l’État qui contraignent les collectivités à limiter les rejets de leurs réseaux d’assainissement lors des pluies et donc de mieux surveiller ces derniers. Les métropoles et exploitants ont aujourd’hui l’obligation de mesurer les volumes déversés dans le milieu récepteur et de ne pas dépasser les 5% de rejets par an, pour les systèmes de collecte unitaires. Les systèmes séparatifs, eux, ne sont pas autorisés à déverser par temps de pluie.
Normes plus strictes pour le traitement des eaux usées afin de garantir une meilleure qualité de l’eau avant son rejet dans le milieu naturel.
Les exploitants des systèmes de traitement sont tenus de mettre en place des programmes d’auto-surveillance, incluant le prélèvement et l’analyse réguliers des eaux rejetées.
L’arrêté prévoit des dispositions pour la gestion des surverses et des rejets exceptionnels liés aux événements pluvieux, afin de minimiser leur impact sur l’environnement.
Les déversements de polluants sont le résultat de plusieurs facteurs :
Les exploitants sont donc régulièrement exposés aux mises en charge de leur réseau d’assainissement.
Les savoir-faire de l’équipe F-Reg permettent de valoriser le patrimoine existant et évitent ainsi la réalisation de travaux lourds et coûteux.
Cela est possible par la mise en œuvre de vannes de régulation de débit qui vont agissent comme des freins hydrauliques et évitent la mise en charge critique des réseaux lors des pluies : c’est le principe de la gestion dynamique des réseaux.
La mise en œuvre de nos dispositifs nécessite, au préalable, une étude F-Reg pour mettre en évidence les capacités de stockage résiduelles du réseau en analysant les débits de temps sec et de temps de pluie.
Analyser le type de pluie qui pose problème
Exemple : fonctionnement fréquent d’un DO, débordement sur chaussée…
Déterminer les capacités de stockage excédentaires des réseaux
Étude spécifique pouvant être réalisée par F-Reg ou un bureau d’étude compétent
Définir les zones d’implantation pertinentes pour les vannes
Installation des vannes
Suivi du fonctionnement et des débits (facultatif)
Un coût de 5 à 10 fois inférieur à celui d’un bassin d’orage
Régule les pics de débits et réduit les rejets polluants générés par les épisodes pluvieux
Ne nécessite aucun travaux lourds ni d’emprise foncière, installation rapide dans un simple regard
Fonctionne de manière autonome 24/7 : ni électricité, ni supervision