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F-Reg à Sophia apporte une solution nouvelle contre les inondations.

Lancé par Emmanuel CURINIER et Thierry COURBON : responsables à Antibes de protection contre les inondations et de collecte des eaux. Le projet F-Reg vise à remplacer le système actuel de bassins de rétention, enterrés par des conduites de voirie surdimensionnées. Un projet développé au sein de l’incubateur PACA-EST , qui a déjà été consacré par un concours d’innovation OSEO . Maintenant, il cherche une commune pour une première mise en place.

Une solution pour parer aux problèmes d’inondations

Nous y sommes de plus en plus confrontés. C’est ce qu’apporte F-Reg (flooding régulation), un nouveau projet, qui est développé au sein de l’incubateur PACA-Est  au Business-Pôle de Sophia Antipolis. Un projet qui est intéressant à plus d’un titre. Il traite d’un sujet auquel les dernières intempéries nous ont particulièrement sensibilisés. Il a pour particularité d’être mené par deux fonctionnaires de la ville d’Antibes qui ont choisi, ce n’est pas courant, de se lancer dans la création d’entreprise.

Évite de gonfler le pic de crue

En deux mots, il s’agit de remplacer le système actuel de bassins de rétention enterrés par des conduites d’assainissement de voirie surdimensionnées. Petite explication technique. Lors des dernières inondations qui ont endeuillé La Londe Les Maures dans le Var. Le doigt a été pointé une nouvelle fois sur l’urbanisation qui, mal compensée, est la principale responsable d’une brutale montée des eaux. L’eau qui ne peut s’infiltrer là où des maisons, des parkings, des routes viennent d’être construits. Cela s’accumule en cas de forte pluies et vient ruisseler en torrents éphémères mais dévastateurs.

D’où l’importance des dispositifs de rétention. Leur fonction est de stocker momentanément une partie de l’eau de pluie, pour la vider ensuite lentement, évitant ainsi de gonfler le pic de crue, responsable des gros dégâts. En zone rurale, c’est relativement facile : les bassins de rétention se font à ciel ouvert (on peut en voir le long des autoroutes par exemple). En zone urbaine, où le terrain est à la fois rare et cher, c’est plus difficile. Là il faut creuser et enterrer les bassins. Ce qui implique des coûts bien plus élevés… Relire l’article